Avocat Droit de la famille
Avocat spécialiste divorce Paris
Droit de la famille, du divorce
En matière de divorce ou de séparation de corps, la représentation par un avocat est obligatoire.
Chaque partie fait le choix de son propre avocat, y compris dans le cadre du divorce par consentement mutuel.
Notre cabinet spécialiste en droit du divorce assiste l’un des deux époux lorsque ces derniers ont réussi à s’entendre sur l’intégralité des conséquences de leur divorce.
Notre cabinet conseille le client individuellement et à tous les stades de la procédure.
Tout d’abord, notre cabinet aide le client à choisir la procédure de divorce adaptée à sa situation : Il lui expliquera les avantages et les inconvénients de telle ou telle procédure avec leurs conséquences :
- organisation de la séparation d’avec les enfants
- pension alimentaire versée
- partage des biens acquis durant le mariage
- conséquences financières et fiscales…
Au cours de la procédure, notre cabinet constituera le dossier nécessaire à la défense des intérêts du client. Enfin, notre cabinet assistera le client lors de leur audience, le représentera le cas échéant et plaidera dans son intérêt.
Au premier rendez-vous, les documents suivants sont nécessaires :
- le livret de famille
- le dernier avis d’imposition
- trois derniers bulletins de paie
NOTRE CABINET D'AVOCAT DE DIVORCE BASÉ À PARIS 16 INTERVIENT SUR TOUT LE TERRITOIRE FRANCAIS.
Le divorce par consentement mutuel
Consentement mutuel et prestation compensatoire
- Les besoins de l’époux ou l’épouse à qui la prestation compensatoire est versée
- Les ressources détenues par l’autre époux
- Durée du mariage : plus la durée du mariage est courte, moins les chances de prestation compensatoire sont grandes.
- Age/Santé des époux : l’âge avancé ou la santé défaillante de l’un des époux accroît ses chances de bénéficier d’une prestation compensatoire
- Compétences et situation professionnelle : Ce sera la différence entre les époux qui sera le critère le plus étudié. Notamment si des choix professionnels ont été faits par l’un des époux pendant la vie commune (pour l’éducation des enfants par exemple ou encore pour favoriser la carrière de son conjoint). Par ailleurs, l’oisiveté volontaire sera également prise en compte
- Patrimoine (estimé ou prévisible) des époux : qu’il soit sous forme de revenu ou de capital : Après la liquidation du régime matrimonial, la part de communauté revenant à chacun des époux ne sera pas pris en compte par le juge dans l’évaluation de la prestation compensatoire.
- Pension de retraite : Si l’un des époux est sans retraite car ce dernier s’est arrêté de travaillé pour se consacré à l’éducation de ses enfants, cette situation sera évidemment prise en compte.
- les allocations familiales dédiées aux enfants
- les indemnités liées à d’éventuels accidents du travail
- les indemnités liées à la compensation d’un handicap
- les allocations chômage.
- toute indemnité de fonction perçue par exemple par un maire
- une allocation aux adultes handicapés
Les questions financières
Liste des pièces à préparer
Conseils de notre cabinet avant de prendre rendez-vous pour un divorce par consentement mutuel
- quant aux biens (attribution du droit au bail ou de la pleine propriété du bien, la possibilité de racheter la part de l’autre, la part revenant à chacun, la reprise des récompenses)
- quant aux enfants (résidence, droit de visite et d’hébergement, montant de la pension alimentaire)
- Copie intégrale en original de l’acte de mariage datant de moins de 3 mois
- Copie intégrale en original de l’acte de naissance de chacun des époux datant de moins de 3 mois
- Copie intégrale en original de l’acte de naissance de chacun des enfants datant de moins de 3 mois
- Copie du livret de famille (extrait de mariage, pages relatives aux enfants et la page suivante)
- Copie du contrat de mariage (en cas de régime de séparation de biens)
- Copie de la pièce d’identité de chacun des époux
- Copie de la carte d’immatriculation à la sécurité sociale (carte vitale ou relevés de droits)
- Noms et adresses de l’employeur de chacun des époux
- Dernier avis d’imposition du couple
- Trois derniers bulletins de salaire ou relevés de situation ASSEDICS
- Derniers avis de notification de droits de la Caisse d’allocation familiales (le cas échéant)
- Justificatif de domicile (facture Edf ou Téléphone de moins de trois mois)
- Copie des contrats de prêts/en cours et de leur tableau d’amortissement (le cas échéant)
- Justificatifs des crédits à la consommation (le cas échéant)
- Copie des titres de propriété immobiliers (le cas échéant)
Quels sont les effets du Divorce
Concernant les enfants
La liquidation
Dans les divorces par consentement mutuel, la liquidation et le partage sont nécessairement réglés avant la signature de la convention de divorce, soit dans le cadre d’un acte notarié s’il y a des biens immobiliers (état liquidatif ou convention d’indivision), soit dans la convention de divorce signée avec l’avocat auquel il faut donner toutes les informations (attention une fausse déclaration pourra amener les époux à avoir un redressement fiscal ultérieur). Dans le cas où les époux seraient sous le régime de la séparation de bien, ils peuvent toutefois décider de conserver le logement familial, bien indivis acquis pendant leur mariage, sans faire dresser devant notaire un état liquidatif (arrêt du 30 janvier 2008 de la cour d’appel de Bastia).
Dans les autres cas de divorce, les époux peuvent également faire constater leurs accords et, à défaut, le juge pourra lui-même trancher certains désaccords s’il estime suffisantes les informations portées à sa connaissance. Sinon, les opérations de liquidation et de partage seront réglées après le divorce, soit devant un notaire, soit par un formulaire à remplir auprès de l’administration fiscale.
En principe, elles doivent être achevées dans un délai d’un an après le jugement de divorce.
À défaut, le notaire transmettra au tribunal un procès-verbal de difficultés et le tribunal pourra prolonger ce délai de 6 mois maximum.
Si les opérations ne sont toujours pas achevées à cette date, le notaire établira si besoin est, un nouveau procès-verbal de difficultés.
Après avoir statué sur les contestations subsistant entre les époux, le tribunal les renverra devant le notaire afin d’établir l’état liquidatif.
Le sort des donations et avantages matrimoniaux : la loi interdit de revenir sur les donations entre époux. Tout bien présent (bijou, appartement, somme d’argent…) qui a été donné pendant le mariage ne peut plus être repris. En revanche, les donations de biens à venir dites “au dernier vivant” (inscrites dans un testament par exemple) sont révoquées de plein droit sauf volonté contraire de celui qui les a consenties.
La prestation compensatoire : tout époux peut recevoir une prestation compensatoire. Depuis la réforme de 2004, même le conjoint fautif dont le divorce a été prononcé aux torts exclusif peut requérir une prestation compensatoire.
la prestation est définie en fonction de la durée du mariage, l’âge des époux, leur niveau de vie respectif, l’implication de l’époux créancier dans la vie de famille et son impact sur son évolution professionnelle… (article 271 du Code civil).
la prestation compensatoire est versée en priorité sous forme d’un capital, avec possibilité de panacher le versement d’une somme d’argent et de l’usufruit, ou bien un capital et une rente. Le versement du capital peut être étalé sur 8 ans maximum. En revanche, l’attribution d’une rente à vie ne sera accordée qu’à titre très exceptionnel.
A la mort de l’époux débiteur, le paiement de la prestation sera prélevé sur la succession; elle ne se transmettra donc pas aux héritiers.
Découvrez toutes les spécialités du cabinet MSL Avocats : droit des successions, droit du travail, droit du préjudice corporel et droit immobilier.